Petites chroniques du temps qui passe

« Nous aurons perdu jusqu’à la mémoire de notre rencontre.. Pourtant nous nous rejoindrons, pour nous séparer et nous rejoindre encore, là où se rejoignent les hommes trépassés : sur les lèvres des vivants. » Samuel Butler

Considérations sur la durée intime.

ONLY THE MOON

Dans la conception de la culture greco-latine, le soleil est mâle et la lune femelle que ce soit en référence aux astres, aux divinités, à la physiologie. Elle se fait l’écho de conceptions touchant à la différenciation physiologique des sexes. Dans cette perspective, la lune est étroitement associée au corps féminin et agit sur tout ce qui est humide : rosée, marées, menstruations, accouchements, putréfaction, fermentation. Ainsi le cycle lunaire est-il mobilisé pour ancrer la femme et son cycle menstruel dans une cosmogonie impossible à dépasser. L’étude du mystère du flux menstruel ramène évidemment à celle du plus grand mystère féminin... que les chercheurs tentent encore aujourd’hui de découvrir.



Les métamophorses - reverse
De la mythologie gréco-romaine aux religions actuelles, l’eau est toujours présente sous différents aspects : destructrice, purificatrice, source de vie, guérisseuse et protectrice.
Dans de nombreuses cosmogonies, l’élément aqueux sert à la création ou la recréation du monde comme dans les Métamorphoses d’Ovide.